Comment gérer sa colère au travail ?

Si ressentir certaines émotions fait simplement de nous des humains, un trop-plein peut être mal perçu au travail et facilement gâcher la vie : la vôtre, mais également celle de vos collaborateurs. La preuve, 83 % des salariés affirment avoir déjà pleuré au bureau d’après une enquête Monster.com, et la moitié d’entre eux affirment que c’était à cause d’un responsable ou d’un collègue.
Qu’est-ce qui nous fait vriller au travail ? Selon plusieurs études, ce serait principalement le stress, les conflits interpersonnels, les inégalités salariales, le harcèlement et des conditions de travail défavorables. Vous n’êtes pas responsable de tous les dysfonctionnements d’une entreprise, c’est pourquoi il est nécessaire parfois, d’accepter sa colère, ou de l’exprimer différemment. Vous seriez étonné de l’impact d’un sourire (même forcé) au bureau !
Pour Julie Dubrac, hypnothérapeute, « le plus important, c’est de prendre le temps d’accueillir son émotion et d’en comprendre les origines ». Selon cette spécialiste en gestion des émotions, « dans la majorité des cas c’est le rapport à l’autre qui pose problème ». Trop souvent à deux doigts de l’explosion (voire plus à deux doigts du tout) ? Cette experte partage trois exercices de pro pour calmer ses ardeurs à plus ou moins court terme.
Trois exercices pour mieux canaliser sa colère au travail
1- Niveau débutant (3 minutes) : la “crise de calme”.
C’est un exercice individuel basé sur la respiration, efficace en trois minutes seulement et à réaliser seul ou à l’aide d’une application de méditation comme Petit Bambou.
– On commence par s’installer confortablement, les jambes décroisées et les pieds à plat sur le sol.
– On pose une main sur le ventre
– On ferme les yeux, et on effectue 3 respirations ventrales : on expire l’air pour vider ses poumons, sans forcer. On inspire par le nez en douceur et on bloque quelques secondes. On laisse l’air s’échapper des poumons en expirant par la bouche. Je recommande de s’octroyer quelques secondes et d’observer ce qu’il se passe dans le corps. On peut terminer l’exercice sur une pensée agréable (un endroit, un objet ou une personne), et on reprend son activité.
2- Niveau expert (quelques séances) : une thérapie brève
Savoir canaliser sa colère passe d’abord par en comprendre les origines. Un accompagnement thérapeutique (de l’hypnose, de l’harmonisation émotionnelle…) peut aider à trouver la racine du problème. Une thérapie dite “brève” dure en moyenne 3 séances selon l’objectif défini. Toutes les ressources de la personne sont mobilisées afin qu’elle puisse effectuer elle-même les changements désirés. Le thérapeute pourra aider à créer un “auto-ancrage” déclencheur d’une émotion positive (comme la joie ou la détente), un petit exercice qui pourra être réutilisé n’importe où, à n’importe quel moment.
3- Niveau maître (quelques mois) : l’auto-hypnose
L’auto-hypnose, c’est un peu comme un voyage au cœur de nous-même, en état modifié de conscience. Cette pratique thérapeutique autonome soigne autant le corps que l’esprit : elle permet notamment d’améliorer la qualité du sommeil, de calmer l’anxiété, d’augmenter la confiance en soi, de changer des comportements compulsifs et même de se préparer à un examen ou une compétition sportive. À condition bien sûr, qu’elle soit pratiquée de façon régulière et assidue, car c’est en améliorant ses capacités de concentration et d’auto-suggestions que l’on pourra ensuite communiquer plus facilement avec l’inconscient. Pour les néophytes, il est conseillé de pratiquer l’auto-hypnose après quelques séances avec un professionnel qui saura vous guider.
Un très bon exercice pour calmer sa colère au travail ? La création d’un “lieu refuge”.
– On se remémore un endroit qui nous inspire le calme et la sérénité dans
lequel on se sent bien (réel ou imaginaire, dans la nature par exemple).
– On y ajoute ensuite un maximum de détails (couleurs, sons, odeurs,
température…) et on s’imprègne des sensations agréables et positives que ce
lieu idéal nous procure.
Avec un peu d’entraînement, ce voyage introspectif fait redescendre la pression en
quelques minutes seulement – au bureau, comme à la maison !

Et maintenant le « Conscience Quitting »

La tendance du « Conscience Quitting » est liée à la prise de conscience des enjeux sociaux, environnementaux et éthiques, ainsi qu’à l’importance accrue accordée aux valeurs personnelles dans les choix de carrière. Le phénomène a pris de l’ampleur ces dernières années, en particulier chez les jeunes générations qui sont de plus en plus sensibles aux entreprises […]

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Bien-être au travail : La sieste au bureau, du temps perdu ? Au contraire

Méconnue ou peu installée dans la culture des entreprises européennes, la sieste au travail est pourtant monnaie courante dans certains pays. En Chine, le temps calme est un droit constitutionnel depuis 1948. Au Japon, certaines organisations l’ont rendue obligatoire. Et même aux États-Unis, les vertus de la « Power nap » ne sont plus à prouver. En France, l’idée commence à faire son chemin. En 2016, le constructeur Renault avait aménagé un calm space dans ses locaux du Plessis-Robinson (92). L’entreprise Criteo, spécialisée dans le reciblage publicitaire, s’est dotée de plusieurs espaces de repos dans ses locaux du IXᵉ arrondissement de Paris. Même chose pour Adidas qui a fait installer un espace zen, au cinquième étage de son siège français à Landersheim, près de Strasbourg.
Pour eux, comme pour beaucoup d’autres, les bienfaits du repos sur le temps professionnel ne sont plus à prouver. Pratiquée le plus souvent sur le temps de la pause déjeuner, la sieste commence peu à peu à rentrer dans les mœurs. Questions à Charlie Rousset, cofondateur de la start-up aixoise Morphée, une entreprise proposant une solution favorisant l’endormissement.
La sieste au bureau est-elle une nécessité ?
La sieste au bureau permet de recharger ses batteries en peu de temps pour retrouver un niveau d’énergie optimal après le déjeuner. Elle est particulièrement appréciée si la nuit précédente a été mouvementée mais aussi en cas d’activité physique prévue en fin de journée. De plus, la sieste favorise la digestion post-repas, permet de diminuer le niveau de stress en ralentissant son métabolisme, repose les yeux dans le cas d’une utilisation prolongée des écrans et diminue le risque de maux de tête en fin de journée.
Quelle durée est conseillée ?
La durée optimale est d’environ vingt minutes, il faut veiller à ne pas dépasser trente minutes, le risque serait de rentrer dans un sommeil profond et de se réveiller complètement déboussolé. Même si vous avez du mal à trouver le sommeil, prendre quinze à vingt minutes en début d’après midi pour fermer les yeux, sans écran et sans sollicitation extérieure permet de relancer sa journée.
Quel est le cadre le plus adapté ?
Le plus important est de trouver un endroit silencieux, il n’est pas nécessaire d’être dans l’obscurité, au contraire, cela favoriserait un sommeil plus long avec le risque de rentrer dans une phase profonde. Soyez créatif, une salle de réunion inoccupée avec un tapis de yoga, la pelouse synthétique d’une terrasse ou encore les bras croisés sur son bureau.
Peut-on imaginer un management prônant la sieste comme facteur de bien-être au travail ?
La sieste est un moment personnel, je ne pense pas que le management doit jouer un rôle en prônant un temps dédié, c’est le libre arbitre des équipes, qui prennent ou non la décision de s’accorder vingt minutes. Même si chacun fait ce qu’il veut sur son temps de pause, personne ne doit stigmatiser des équipes qui décident de faire une sieste. Le Management doit montrer que cette pratique est tout à fait normale, et peut même pourquoi pas piquer un somme avec les collaborateurs !
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Le Blues de la rentrée n’est pas une fatalité !

Alors que pour 61 % des Français, la reprise rime avec « déprime »*, comment faire pour surmonter le blues de la rentrée ? Pas de panique, celui-ci est normal et même gérable. Il devrait durer 15 jours, le temps de se remettre dans le rythme pré-été. S’il persiste toutefois, c’est que le problème vient d’ailleurs (inadéquation avec votre travail, mauvaise ambiance dans l’entreprise, relation dégradée avec votre manager, absence de sens au travail, télétravail compliqué.). Prenez donc le comme un signal pour organiser votre futur. Rencontre avec Camy Puech, président du cabinet Qualisocial, spécialisé dans la santé mentale au travail.
Selon vous le stress survient lorsqu’il y a un décalage entre la perception des objectifs que l’on doit atteindre et la perception des ressources à sa disposition. Que voulez-vous dire ?
Il s’agit de la définition du stress donnée par l’Agence européenne pour la santé sécurité au travail. Plus simplement, si vous avez le sentiment de ne pas avoir les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs auxquels vous êtes exposés, vous passez en état de stress. C’est particulièrement le cas lorsque l’on rentre de congés durant lesquels nous avons déconnecté notre attention des enjeux professionnels, et que nous sommes trop rapidement confrontés à ces enjeux en revenant. Notre capacité de travail et de concentration a baissé et nos objectifs sont restés les mêmes ou ont augmenté. Bref, on retrouve la définition du stress.

Après la déconnexion, un temps de reconnexion est donc indispensable. Comment procéder ?

Je peux avancer trois techniques :
– Préparer sa phase de reconnexion : En étant partie en congé dans de bonnes conditions (sans laisser des difficultés au moment où l’on part). Et/ou en reprenant un peu avant les autres pour éviter d’être submergé par les urgences.
– Commencez par traiter l’important et non l’urgent : Ne traitez votre boîte e-mail que le deuxième jour. Commencez par poser sur une feuille blanche ce qui est important (sous forme de Starfish par exemple : ce que j’arrête de faire, ce que je commence à faire, ce que je continue de faire, ce que je ferai plus, ce que je ferai moins) et créez les conditions d’une meilleure année. Prenez le temps de revoir vos collègues et de créer les conditions d’un bon esprit d’équipe pour la rentrée. Enfin, traitez vos mails par ordre d’importance et non d’urgence.
– En être conscient. La première façon de se prémunir d’un risque est de le reconnaître. En sachant qu’une phase de reconnexion sera nécessaire, on créera nos propres conditions de reprise.

Comment faire pour ce pas se sentir submerger de mails ?

Ce risque est particulièrement important lorsque l’on ouvre sa boîte comme première action de reprise du travail. On passe d’un état totalement déconnecté à une confrontation avec tous les problèmes qui se sont produits durant notre absence. Il s’agit donc de la moins bonne méthode de reprise possible. Donc trois conseils : ne pas commencer par ça, définir la manière dont vous allez traiter vos e-mails avant de démarrer, et commencez par un grand nettoyage de tous les mails. Ensuite, décidez de démarrer soit par ceux dont vous êtes l’unique destinataire pour commencer, soit à l’inverse par ceux dont vous n’êtes pas l’unique destinataire. Pré-paramétrez vos boîtes e-mails en amont, cela vous fera moins de travail au retour : message d’absence, programmation de rangement automatique des mails (si vous ne savez pas le faire, demandez une formation à votre employeur, c’est un gain de productivité facile et important).
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*selon une enquête en ligne menée par QAPA, la solution digitale Adecco, auprès de 1.002 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus entre le mardi 2 et 11 août 2022.

Interview : La grande impatience

Votre livre s’intitule La Grande Impatience (celle des collaborateurs) : quelle est la nature de cette impatience ? Depuis plusieurs mois, les articles et les études se succèdent pour décrire une société française fatiguée et démoralisée. Dans l’entreprise aussi on observe une distance vis-à-vis du travail, et un certain fatalisme. Dans ce climat généralisé d’insécurité et d’individualisme, […]

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Au boulot, pourquoi la génération Z a tout compris

La dernière enquête Opinion Way réalisée pour le compte d’Indeed et portant sur le rapport des plus jeunes au travail dresse un portrait à contre-courant des collaborateurs appartenant à la génération Z. En effet, les 1 138 salariés français interrogés (dont 335 âgés entre 18 et 30) se montrent plutôt dubitatifs envers leurs plus jeunes […]

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Maman et salariée débordée : mieux vaut en rire

D’après un récent sondage réalisé par l’Ifop sur la charge mentale des mères d’enfants en bas âge, 34 % des personnes interrogées seraient confrontées au risque de burn-out parental. Parmi elles, 20 % ont déjà développé un burn-out, tandis que 14 % en souffrent actuellement.
Le livre « Le chemin du bonheur est parsemé de cailloux (et de crottes de chien) », de Shelley Greiver, publié aux Editions Eyrolles, trouve tout son sens. Avec un ton espiègle et une écriture légère, l’auteure évoque les défis auxquels les mamans sont confrontées, tout en abordant les thèmes essentiels de la parentalité et du développement personnel. Ces pages offrent, par ailleurs, un soutien précieux aux mères, les aidant à déculpabiliser et à trouver des solutions pour améliorer leur bien-être. Nous avons rencontré l’auteure.
 
La charge mentale des foyers concerne encore majoritairement les femmes : comment l’expliquez-vous ?
Je pense qu’il y a d’abord un aspect culturel, puisque historiquement le rôle d’élever les enfants incombait à la mère. Cela dit, on peut noter une plus grande implication des papas aujourd’hui. Ils changent les couches, donnent le biberon et participent à la vie du foyer mais souvent dans le rôle « d’assistant ». L’autre aspect, selon moi, est financier. Si la contribution financière de l’homme est plus importante que celle de la femme, cela sous-entend parfois, de façon implicite, que sa carrière est plus importante et que donc il est légitime qu’il y consacre plus de temps et d’énergie. Même si la femme travaille à temps plein, c’est souvent elle qui est responsable des activités scolaires et extra-scolaires, des rendez-vous chez les médecins, de l’organisation et la gestion de la maison. Son conjoint va peut-être « l’aider », mais c’est dans sa tête à elle que siège la « to-do list ». C’est la fameuse charge mentale : cette liste de choses à faire, à acheter, à ne pas oublier pour la vie familiale qui coexiste avec une liste similaire mais professionnelle.
 
Comment avez-vous eu l’idée de ce livre ?
Lors du premier séminaire de développement personnel auquel j’ai assisté (et de tous les autres après…), un des exercices recommandés était de dresser la liste de cinq victoires.
De quoi pouvions-nous être fiers aujourd’hui ? Je n’ai pas fait l’exercice, car j’étais trop sceptique et je n’en voyais pas l’intérêt mais je me suis amusée à le faire au nom d’un personnage que j’ai imaginé : une mère au bord de la crise de nerfs. Sa liste était la suivante : je n’ai tué aucun de mes enfants aujourd’hui… Comme j’en ai quatre, ça fait quatre victoires. Ah, et je n’ai pas tué mon mari non plus ! Voilà cinq raisons d’être fière de moi aujourd’hui…
 
C’est un livre qui brise aussi les stéréotypes de la maternité. Quels sont-ils ?
La différence entre stéréotype et réalité est la suivante : le stéréotype, c’est une photo familiale publiée sur Instagram, les parents, enlacés, sont entourés de leurs enfants qui se donnent la main. Tout le monde est souriant, bien habillé, propre, immobile. La réalité, c’est ce qu’il s’est passé avant de prendre cette photo. L’enfant n° 1 ne veut pas être à côté de l’enfant n° 2, qui lui-même vient de donner un coup de pied à l’enfant n° 3, qui de toute façon refuse catégoriquement d’être pris en photo… La maman a dû changer de vêtements trois fois car, à chaque fois, quelque chose les a salis… D’ailleurs c’est au moment où tout le monde était finalement prêt que l’enfant n° 2 a décidé qu’il avait besoin d’aller aux toilettes, ce qui a provoqué la dispersion du groupe, une dispute entre les parents et des cris. La photo a finalement pu être prise suite aux menaces de punitions ou aux promesses de bonbons de l’un des parents, au grand mécontentement de l’autre.
 
Quels conseils pouvez-vous donner aux mamans pour qu’elles retrouvent leur équilibre entre leurs responsabilités familiales, professionnelles et leur propre bien-être ?
Les mamans doivent comprendre que leurs besoins sont aussi importants que ceux de leurs enfants. Se sacrifier ne sert à rien car nos enfants ont besoin de parents épanouis et non pas à bout de nerfs. Concrètement, cela signifie que les mamans doivent laisser de temps en temps leurs enfants à d’autres personnes (conjoint, mamies, amies, babysitter) pour faire des activités qui les enrichissent ou les apaisent. Ne pas hésiter à faire appel à des professionnels de l’éducation pour les guider dans leur rôle de mère (qui est beaucoup plus complexe que ce qu’on nous fait croire) ou par des professionnels de la santé mentale en cas de burn-out ou de dépression. Une situation de stress, comme le caprice d’un enfant au supermarché par exemple, peut nous drainer psychologiquement si nous sommes déjà affaiblies et peu sûres de notre capacité à gérer en tant que maman ou au contraire glisser sur nous si nous sommes en paix avec nous-mêmes et confiantes.
 
« Le chemin du bonheur est parsemé de cailloux (et de crottes de chien) » est un livre qui offre aux mamans un moment de détente et de réflexion. Le considérez-vous comme thérapeutique ?
Je ne suis ni une professionnelle de la santé ni un coach. Je suis une étudiante en science du bonheur et dans ce livre je dévoile mes découvertes mais discrètement. Si une lectrice s’interroge sur ces questions de bonheur, couple, parentalité, elle trouvera certainement des pistes de réflexion et pourra même faire des exercices de développement personnel en même temps que Lisa, le personnage principal. Si la lectrice souhaite être emportée dans une histoire d’amour et rire de la vie de maman, elle y trouvera son compte aussi.

Trois sports atypiques à faire pendant sa pause déjeuner

Antistress, catalyseur d’estime, source de concentration… Le sport a plus d’un bénéfice pour les travailleurs. En tête des sports les plus pratiqués en France, selon un classement d’Europe 1 en 2022, c’est le football avec plus de 2,1 millions de licenciés, suivi par le tennis avec plus d’un million de licenciés (qui seront probablement devant leur télévision pour la finale de Roland-Garros dimanche), puis l’équitation et le basketball. Si selon la coach sportive Lucile Woodward, « tous les sports sont bénéfiques pour le corps et l’esprit », la pause déjeuner peut être le moment opportun pour briser la routine et tester des expériences atypiques entre collègues. Si vous ne savez pas encore quel sport pratiquer sur une journée de travail, voici trois exemples pour créer du lien, booster son moral et améliorer ses capacités cognitives.
 
Un cours de “puppy yoga”
Né aux Etats-Unis il y a plusieurs années, le “Puppy Yoga” a conquis de nombreux pays (Australie, le Canada, l’Angleterre) et arrive en France depuis quelques semaines. L’idée ? Une session de yoga accessible à tous niveaux (échauffements physiques, techniques de respiration, postures, étirement des muscles…) dans une salle à travers laquelle se balade une portée de chiots. Pauses acceptées, bien sûr, pour câlins et jeux à tout moment ! Proposées à Paris pour le moment, ces sessions d’une heure permettent aux chiots de moins de 8 semaines de sociabiliser avant d’être adoptés (ils sont accompagnés de leur éleveur). Les interactions avec les bébés chiens sont connues pour booster la sensation de bonne humeur et lutter contre le stress… Alors pour prolonger le plaisir, on peut aussi demander à son employeur de ramener son animal de compagnie au bureau !
 
De l’escalade
Hold’Up, Climb up, Arkose, Climb District, Endenwall… Si les salles d’escalade fleurissent depuis quelques années en France (pour grimpeurs débutants comme aguerris) c’est qu’il y a bien une raison, voire plusieurs… Cette pratique physique permet non seulement de développer ses muscles (bras, cuisses, dos, ceinture abdominale…), mais aussi de lutter contre la dépression (selon l’Université d’Erlangen-Nuremberg en Allemagne), de booster ses capacités de concentration, son sentiment d’efficacité personnelle et sa confiance en soi. Pratiqué à plusieurs, ce sport permet aussi renforcer les interactions sociales grâce aux encouragements et aux félicitations. D’autant plus de raisons d’y aller avec ses collègues – la reconnaissance au travail, et si cela passait aussi par les activités entre midi et deux ?
 
Du surf en salle
Plus besoin d’habiter près de l’océan ou de poser ses congés pour aller à Biarritz, le surf peut désormais se pratiquer en pleine ville. Wave in Paris dans la capitale, Wave surf Café à Bordeaux ou Perpignan, Nicki Surf au Décathlon Village de Marseille… Toutes ces salles proposent des vagues artificielles (grâce à différentes techniques comme de la projection d’eau à forte puissance) souvent modulables pour atteindre entre 40 cm et 1,30 mètre selon le niveau. Pratiqué régulièrement, ce sport ludique et très physique permet de brûler un maximum de calories, de renforcer son équilibre et potentiellement de s’offrir quelques fous rires en équipe. Prêts à remplacer vos afterworks ?
 
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