Auteur/autrice : Margaux Steinmyller

(Ré)inventer le travail de demain

Accélération massive du digital, émergence de nouvelles compétences spécifiques, aspiration au mieux-vivre et au mieux-travailler : le monde du travail vit un grand bouleversement. Dans ce contexte, les enjeux d’innovations sociales et sociétales au sein des organisations sont au cœur des attentes RH et managériales. Le sens que l’on veut donner à l’activité professionnelle évolue : il y a une recherche d’équilibre, de qualité de vie au travail, un management qui s’engage vers la responsabilité et l’autonomie.
Face à ces problématiques, Incitu agit auprès des entreprises dans un cadre respectant le code du travail, et ce à travers deux champs d’action.

Certifier des compétences

Auprès des managers et des télétravailleurs, Incitu appuie la recherche de reconnaissance sociale et professionnelle et de valorisation des compétences transverses par l’attribution d’un certificat ou d’une certification. Des compétences d’ordre méthodologique, organisationnel, de communication. Plusieurs certifications ont ainsi été déposées auprès de France Compétences au répertoire spécifique et notamment « Manager une équipe hybride de télétravailleurs » et « Organiser et déployer ses missions en télétravail ou dans un contexte hybride ».

Télétravail et travail hybride au cœur de la culture d’entreprise

Incitu accompagne également les entreprises qui veulent valoriser leurs bonnes pratiques de télétravail et nouvelles formes d’organisation du travail avec le label WIWO, Work In Work Out. Sur une période de 36 mois, l’entreprise peut élever son niveau de performance en passant du niveau standard à premium, master ou expert. Cela permet ainsi de s’inscrire dans une démarche globale d’amélioration continue. 9 thématiques phares sont intégrées dans le référentiel de labellisation listant les critères d’engagement et bonnes pratiques des entreprises.

MAIF, Orange, Hewlett Packard Enterprise, Dynergie, ConvictionsRH : de grandes sociétés se sont d’ores et déjà engagées dans ce processus de labellisation, et d’autres s’y préparent. Elles témoignent ainsi de l’importance accordée aux attentes d’équilibre et de bien-être des salariés, conscientes des impacts positifs sur la performance économique et sur l’image de confiance qu’elles renvoient. Une dynamique qui renforce la RSE, active les leviers d’attractivité de la marque employeur et encourage la culture d’entreprise.

Les défis à relever sont encore nombreux car, d’ici 2030, le schéma classique du travail est amené à disparaitre*. « La liberté et l’innovation doivent être encadrées » conclut Nathalie Fajnzyn, directrice du développement d’Incitu.

* Source : France Stratégie

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Plus d’informations sur in-citu.fr/

RSE… Plus que jamais !

L’entreprise régénérative a le vent médiatique en poupe. Mais pas que… Du côté des candidats, c’est bien cette version de l’organisation qui est scrutée. Car elle prend en compte les ressources naturelles limitées de la planète et s’efforce de les utiliser afin de ne pas compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs besoins. Oui, en adoptant des pratiques durables, l’entreprise peut assurer sa pérennité et sa prospérité sur le long terme.

L’entreprise régénérative est au cœur de notre carré magique : People – Planet – Performance – Prospective

People : une entreprise responsable est plus susceptible d’attirer des talents, motivés par des valeurs éthiques et durables.

Planet : elle est encline à adopter des pratiques novatrices pour améliorer son efficacité énergétique, réduire son empreinte écologique et innover dans ses produits ou services.

Performance : cette mentalité d’innovation peut lui permettre de s’adapter plus facilement aux changements du marché et de saisir de nouvelles opportunités.

Prospective : l’entreprise responsable semble mieux préparée à faire face aux risques liés aux réglementations et aux catastrophes naturelles, tout en assurant son développement économique.

Être régénérative et/ou responsable assure à l’organisation une forme de pérennité, renforce sa réputation et sa compétitivité, attire des collaborateurs et contribue positivement à la société et à l’environnement. Tout comme nous, à l’issue de la lecture de ce numéro, vous ne concevrez plus d’alternative à un engagement sincère, profond, impactant et durable des entreprises.

Anne-Cécile Huprelle,
Rédactrice en chef de People At Work

Au sommaire de People At Work #9 – Environnement, bienvenue en an vert

LE GRAND ENTRETIEN : Jean-Dominique Senard, président du Conseil d’administration de Renault Group

COLLABORATEURS ACTEURS

La grande impatience : Interview de Pascale Giet, Group Communications Executive vice-président de Transdev

La RSE : un grand bluff managérial ? Par Ibrahima Fall, président et fondateur du cabinet Homme & Décisions

RSE et marque employeur : pourquoi choisir ? Par Agnès Duroni, spécialiste de l’emploi et fondatrice d’Adevea

Publicis : un engagement horitonzal. Interview de caroline Darmon, Directrice RSE

Chartes, promesses, valeurs : les illusions perdues. Par Dominique Bellos, ex-DRH, fondatrice de Dominique Bellos Consulting

Tribune : pour une souveraineté stratégique, la Raison d’Être… d’un débat. Par Philippe Lentschener, fondateur et président de Reputation Age

Pernod Ricard : Du terroir au comptoir. Par Vanessa Wright, Chief Sustainability Officer

Tribune : Pollution numérique, comment faire face avec efficience ? Par Sylvain Letourmy, directeur stratégie applications Europe du Sud, chez Oracle

Biocoop : Responsable oui… et prête à relever les défis à venir. Interview de Pierrick de Ronne, président

LA TRANSFORMATION PAR L’ENGAGEMENT

La transition par l’innovation. Interview de Stéphane La Branche, sociologue du climat

Jeunesse sentinelle, par Julien Morello

ESSEC : La RSE incubée. Interview de Elise Leclerc, directrice du Laboratoire E&MISE

Tribune : Travail hybride, un outil puissant de transition écologique. Par Samuel Metias, fondateur de Happytech France

L’IÉSEG et RSE : causes communes

RSE et PME : même pas peur ! Par Jullien Brezun, directeur général de Great Place to Work France

LES LEVIERS DE L’ENGAGEMENT

Le précurseur : Pascal Demurger, directeur général de la Maif

Les pros de la vape à la pointe

UPCOOP : des salariés-sociétaires. Interview de Youssef Achour, président.

Tribune : portrait du DRH en prophète RSE. Par Thomas Chardin, dirigeant fondateur de Parlons RH

Le vrai visage des critères ESG. Par Aurore Bardon, fondatrice et présidente de l’ESG Lab & Society

L’engagement actionnarial, vecteur de gouvernance pérenne ? Par Viviane de Beaufort, professeure à l’ESSEC BS, directrice du Centre Européen de Droit et Économie

Danone Communities : projet à impacts multiples. Interview de Valérie Mazon, directrice

À quand un « Golden Climat » ? Par Julien Morello

À la clé d’une renaissance verte : l’ingénierie produit. Interview de Olivier Lluansi, président de Territoire d’Industrie.

Itinéraire d’un chercheur d’art. Interview de Grégoire Furrer, fondateur du Montreux Comedy Festival

Rétablir l’équilibre, par Benoît Serre, Director HR People Strategy BCG, vice-président de l’ANDRH

GOUVERNANCE ET MANAGEMENT

Blablacar / Captain Cause : Frédéric Mazzella, l’entrepreneuriat à coeur

Accompagnement et décarbonation : le combo gagnant. Par Hélène Papillaud, associate EX, et Hugo Deschamps, ethnologue et expert EX (Onepoint)

Tribune : Vive la RSE personnelle. Par Gaël Chatelain-Berry, créateur du podcast Happy at Work

La boite à outils de psychologie positive au travail. Par Ilona Boniwell, professeure de psychologie

De la peur à l’opportunité. Par Fanny Potier-Koninckx, partner & director BCG

L’ère du « Bottom Up » : Le cas Michelin. Interview croisée d’Hacer US, Benoit Chéhère, Soéli Mennuni, membres du collectif One Planet Michelin

La force de l’optimisme. Par Valentine Gatard, co-fondatrice du Collectif SOWOW

Tribune : Resacraliser le vivant. Par Rezlaine Zaher, membre du conseil d’administration du Medef 92, du comex 40 du Medef et de 1 % for The Planet.

L’oeil de Yann Arthus-Bertrand. Interview par Rezlaine Zaher avec BPI France

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People At Work #9, le nouveau numéro spécial RSE
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Du 19 au 23 juin, c’est la Semaine de la QVT pour Qualité de Vie au Travail (ou QVCT, pour Qualité de Vie et des Conditions de Travail). Même si le bien-être en entreprise, cela devrait être 365 jours par an, cette semaine riche en événements organisée par l’Anact permet de sensibiliser aux bonnes pratiques, et peut-être d’opérer les bons ajustements.

D’après Gael Chatelain-Berry, expert du bien-être au travail et créateur du podcast Happy Work, la QVT, c’est ce qui nous fait dire « pourquoi je changerais de travail, je suis très bien ici ! ». Un management horizontal, de la reconnaissance, un cadre de travail agréable, du matériel adéquat… Voici 10 signes qui indiquent qu’une entreprise est axée sur la qualité de vie au travail (QVT) et le bien-être des employés :

1 / Des politiques et des programmes spécifiques en faveur de la QVT :
L’entreprise dispose de politiques claires et de programmes concrets visant à améliorer la QVT des employés, tels que des initiatives de flexibilité du travail, de soutien psychologique, de développement personnel, etc.

2 / Une communication ouverte et transparente :
Les employés sont informés de manière transparente sur les décisions, les changements organisationnels et les objectifs de l’entreprise. La communication est favorisée à tous les niveaux de la hiérarchie.

3 / Un équilibre entre vie professionnelle et vie privée respecté :
L’entreprise encourage et soutient activement un équilibre sain entre la vie professionnelle et la vie privée des employés en offrant des mesures telles que des horaires de travail flexibles, des journées de télétravail, des congés payés supplémentaires, pourquoi pas un test de la semaine de 4 jours etc.

4 / De la reconnaissance (et des récompenses) :
Les efforts et les réalisations des employés sont régulièrement reconnus, appréciés et récompensés. L’entreprise met en place des mécanismes de reconnaissance formels et informels pour célébrer les succès individuels et collectifs. De simples encouragements à la prime exceptionnelle !

5 / L’accès à la formation et au développement professionnel :
L’entreprise investit dans le développement professionnel de ses employés en offrant des formations, des opportunités d’apprentissage continu et des possibilités d’avancement de carrière. Découvrez par exemple, le catalogue de formation de People at Work ici !

6 / La participation des employés :
Les employés sont encouragés à participer activement aux décisions qui les concernent, que ce soit par le biais de comités, de groupes de travail ou d’autres moyens de participation démocratique.

7 / Un environnement de travail sûr et sain :
L’entreprise s’engage à fournir un environnement de travail sûr, ergonomique et sain, en veillant à la prévention des accidents, à la gestion du stress et à la promotion du bien-être physique et mental.

8 / Du soutien managérial :
Les managers sont formés pour soutenir et encadrer leurs équipes de manière efficace. Ils sont accessibles, fournissent un feedback constructif et favorisent le développement des compétences et du potentiel des employés.

9 / Une culture d’inclusion et de diversité :
L’entreprise valorise l’inclusion et la diversité en créant un environnement où chaque employé est respecté et traité équitablement, indépendamment de ses origines, de son genre, de son orientation sexuelle, de ses capacités, etc.

10 / Un mesure de la satisfaction des employés :
L’entreprise met en place des outils pour mesurer régulièrement la satisfaction des employés, recueillir leur feedback et prendre des mesures correctives pour améliorer la Qualité de Vie au Travail en fonction de leurs besoins et de leurs préoccupations.

D’autres idées ou de bonnes initiatives observées ? Écrivez-nous par ici !

Qu’est-ce que la QVT ?

Quelques exemples de démarches QVT

Oracom est un groupe de presse magazine indépendant, créé il y a 26 ans. Il édite une cinquantaine de titres de presse magazine autour de thématiques liées au bien-être et au développement personnel, la décoration, la photo, la création numérique, l’automobile, le high-tech, les sports, la culture générale : Happinez, Psychologie Positive, Simple Things, Yoga, Home, Digital Photo, Top Gear, Le Monde des Animaux, e-Cig mag, People at Work, etc … Parmi les leaders de la presse magazine en France, le groupe est en croissance permanente et affiche de nombreux projets de développement.

Stage commecial, People At Work

Basé à Paris et rattaché à l’équipe des commerciaux vous devrez les assister dans leurs différentes missions, notamment :

• Développement du magazine People at Work : abonnements, abonnements grandes entreprises, abonnements grandes écoles
• Partenariats avec des événements RH
• Vente des formations professionnelles
• Organisation événements RH
• Développement des ventes d’espace publicitaire
• Participation active à la vente publicitaire des annuaires professionnels.

Profil recherché :

– Stage de 2 à 6 mois
– Formation minimum BAC+3, école en commerce ou université  
– Bonne aisance rédactionnelle
– Bon relationnel, autonomie, force de proposition
– Première expérience dans les ventes appréciée.

Type d’emploi : Stage, temps plein
Durée du contrat : 2 à 6 mois
Lieu du poste : Paris 75014

Avantages :

• Titre-restaurant
• Participation au transport
• Télétravail partiel possible

Date de début prévue : 01/06/2023

Le 28 mai 2023, c’est La Journée mondiale de l’hygiène menstruelle. Un évènement qui vise à sensibiliser le public aux défis que rencontrent les femmes en matière d’hygiène menstruelle, ainsi qu’à promouvoir l’accès à des produits sûrs, abordables et respectueux de l’environnement. Près de 4 millions de femmes seraient concernées par la précarité menstruelle selon une enquête de Règles Élémentaires et Opinionway en 2022. Si de plus en plus d’entreprises proposent des produits hygiéniques en libre service aujourd’hui, la question du congé menstruel, si on va un peu plus loin, se fait bien plus discrète.

Qu’est-ce que le congé menstruel ?

L’installation d’un congé menstruel dans les entreprises est une proposition visant à offrir aux femmes une période de congé supplémentaire pendant leurs périodes menstruelles. En France, aucune réglementation n’existe sur le sujet mais plusieurs entreprises se sont déjà saisies du sujet en instaurant ce type de congés ou encore un accès facilité au télétravail durant cette période. C’est le cas de plusieurs entreprises comme Louis Design, Critizr, ou des mairies comme celle de la ville de Saint-Ouen.

Cette proposition peut être soutenue pour plusieurs raisons : aider à réduire la douleur et l’inconfort des femmes pendant leurs règles, promouvoir l’égalité des sexes, améliorer la productivité et à favoriser le bien-être mental des employés. La même logique pourrait s’appliquer pour la création d’un congé ménopause pour les femmes subissant des effets secondaires importants.

Ce congé, à raison d’un jour supplémentaire par mois, pourrait bien changer la vie de certaines femmes, et des hommes aussi ! Quatre arguments pour sa mise en place en entreprise :

1. Réduire la douleur et l’inconfort

Les femmes qui souffrent de douleurs menstruelles peuvent trouver difficile de travailler pendant leurs règles. En leur offrant un congé supplémentaire, elles pourraient se reposer et gérer leur douleur plus efficacement.

2. Promouvoir l’égalité des sexes

Les femmes peuvent être désavantagées sur le lieu de travail en raison de leurs menstruations, notamment en raison des symptômes physiques et psychologiques associés. Offrir un congé menstruel pourrait contribuer à réduire ces inégalités en donnant aux femmes le temps nécessaire pour se rétablir et revenir au travail sans être pénalisées.

3. Améliorer la productivité

Les femmes qui travaillent pendant leurs règles peuvent être moins productives en raison de la douleur, de la fatigue et de l’inconfort. En offrant un congé menstruel, les entreprises peuvent aider à améliorer la productivité des employés en leur permettant de se reposer et de se rétablir.

4. Favoriser le bien-être mental

Les menstruations peuvent avoir un impact sur le bien-être mental des femmes, et le fait de devoir travailler pendant cette période peut aggraver les symptômes de troubles tels que l’anxiété et la dépression. Offrir un congé menstruel peut aider les femmes à gérer leur santé mentale en leur donnant le temps de se concentrer sur leur bien-être.