Trek’in Gazelles: 4 enseignements pour mieux naviguer au travail
En novembre dernier, 444 femmes participaient au Trek’in Gazelles, une course d’orientation dans le désert marocain. À l’ère des smartphones, savoir s’orienter peut sembler dépassé. Pourtant, cette expérience a révélé des enseignements profonds, applicables au désert, comme à nos défis professionnels.
Garder son cap
Règle de base: garder son cap pour atteindre son objectif, la prochaine balise. Les participantes se dirigent avec boussole et carte, en fixant des repères proches (bosquet), et un repère lointain (sommet). Les obstacles sont inévitables: tempêtes de sable, dunes escarpées. Dans ces situations, un membre de l’équipe devient le repère, avançant guidé par ses coéquipiers.
Au travail, garder le cap, c’est rester concentré sur ses objectifs, malgré les imprévus. Cela passe par des étapes intermédiaires et le soutien des collègues et mentors. Il s’agit de surmonter les obstacles, sans perdre de vue ses objectifs.
Prendre de la hauteur
Certaines balises, non marquées et identifiables seulement par une lecture minutieuse de cartes satellites ou de photos datant, sont de veritables défis. Gravir une colline permet alors de trouver des repères et de poursuivre avec clarté.
Au travail, prendre de la hauteur, c’est sortir des détails pour adopter une vue d’ensemble. Cela aide à redéfinir ses priorités, réévaluer ses décisions et envisager la situation avec clarté. Les leaders doivent cultiver cette capacité pour guider leurs équipes et maintenir une vision stratégique.
Regarder en arrière
Ce trek a montré, contrairement à l’adage, que regarder en arrière est une force. En observant le chemin parcouru (dunes et km) et en s’appuyant sur des repères familiers (sommet), les participantes trouvent une motivation renouvelée et une confiance renforcée pour continuer.
Au travail, regarder en arrière aide à reconnaître ses réussites et progrès, valoriser les efforts accomplis, tirer des leçons des expériences vécues, et aborder les prochaines étapes avec confiance. C’est essentiel pour cultiver la résilience individuelle et collective.
Tracer son chemin
Une telle course laisse des traces dans le sable qu’il est tentant de suivre. Pourtant chaque équipe choisit son propre itinéraire définissant ainsi un chemin unique. Toute autre trace devient alors inutile voire trompeuse. Il fait donc de faire preuve de confiance en ses capacités, ses décisions et de courage pour sortir des sentiers battus.
Au travail, tracer son chemin, c’est avoir confiance en soi, assumer ses choix, oser innover et prendre des décisions alignées avec ses aspirations. Cette autonomie est la clé d’une carrière épanouissante et différenciante.
Conclusion: Le désert, majestueux et exigeant, enseigne des principes universels. Ces apprentissages sont des repères pour évoluer dans nos environnements professionnels complexes. Ils invitent à naviguer avec détermination et clarté, en alliant vision stratégique et résilience.