Et si on faisait enfin confiance aux salariés ?

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Manque de motivation, difficultés de recrutement, turn-over incessant… Et si le problème venait simplement de la manière dont on manage ? Encore méconnu, le management libérant pourrait bien être la clé pour réconcilier performance et bien-être au travail. Basé sur la confiance et l’autonomie, il séduit les nouvelles générations – et pourrait révolutionner le quotidien de millions de salariés.

Par Axel Kayanakis

Le concept reste encore inégalement connu : 58 % des salariés de la génération Z (18-24 ans) en ont déjà entendu parler, contre seulement 24 % des plus de 35 ans. Une fracture générationnelle qui s’explique par la plus grande exposition des jeunes à des modèles de travail alternatifs, davantage en phase avec leurs aspirations.

Mais l’intérêt dépasse largement cette seule tranche d’âge : 61 % de ceux qui découvrent le concept estiment qu’il pourrait s’appliquer à tous les salariés, quel que soit leur âge. Si les jeunes y voient un modèle taillé pour leur génération, les CSP+ et les profils expérimentés y trouvent aussi un mode de fonctionnement pertinent, notamment pour responsabiliser les collaborateurs aguerris.

Un besoin urgent de transformation managériale

Le constat est clair : 92 % des personnes interrogées estiment que la confiance et l’autonomie sont des leviers essentiels pour fidéliser les salariés. À l’heure où le mal-être au travail explose, où la quête de sens devient centrale, il est urgent de faire évoluer les pratiques. Et peut-être, enfin, de libérer le management.