Après l’open-space

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Le bureau ouvert, qui concerne aujourd’hui environ un tiers des salariés français, s’est développé en raison d’un “rendement-moquette”. Mais il semble avoir fait son temps. D’autres aménagements sont possibles pour améliorer les conditions de travail des collaborateurs.

Par JULIEN MORELLO

Partant du principe qu’il est plus aisé faire bouger les gens que les espaces, le concept du multispace associe aux plateaux traditionnels des pièces plus intimistes et plus confortables où il est possible de s’isoler pour travailler en toute sérénité. C’est notamment le cas de l’écocampus Evergreen du Crédit Agricole, qui accueille près de 9000 salariés. D’autres ont fait le choix du flex office, où aucun poste n’est attitré et où les employés peuvent choisir leur place du jour.

D’autres encore vont plus loin avec le corpoworking, un espace de travail ouvert et partagé, où des salariés d’une entreprise travaillent aux côtés de free-lancers et de startupers, comme c’est notamment le cas à la Villa Bonne Nouvelle d’Orange. Des sociétés comme Deskeo ou Steelcase proposent des solutions pour adapter, reconfigurer et réinventer les bureaux. Elles concernent la réduction drastique de la densité des plateaux et la mise en place de positionnement en quinconce ou à angle droit, afin d’éviter les situations en face à face et les agencements linéaires.

Les cloisons, écrans ou paravents permettent la séparation lorsque la distanciation n’est pas possible, et des signalisations sont nécessaires pour indiquer les sens de circulation.

Par ailleurs, la participation des employés au nettoyage de leur poste avant et après usage semble primordiale. À plus long terme, la flexibilité et la fluidité devront être au centre de la conception des open spaces, avec des espaces modulables qui s’adapteront non plus au nombre d’employés, mais aux types d’activités.

 

Pour aller plus loin : Un bureau, oui mais sans contrainte